§ I er . Motifs qui m'ont fait entreprendre ce travail.
§ II. Sources auxquelles j'en ai puisé les élémens.
CHAP. PREMIER, QUESTIONS GÉNÉRALES.
§ I er . Définition d'une prostituée et de la prostitution.
§II. Quel est le nombre des prostituées reconnues et enregistrées, exerçant leur métier dans la ville de Paris.
Tableau indiquant mois par mois, pour 21 années, le nombre des prostituées inscrites sur les registres de l'administration.
§ III. Quels sont les pays qui fournissent ces femmes, et dans quelle proportion chacun d'eux les envoie-t-il à Paris.
Tableau donnant le nombre des prostituées envoyées à Paris des différens points de la France, dans le courant d'une année.
§ IV. Position sociale des familles qui fournissent les prostituées qui se trouvent à Paris.
Tableau indiquant les professions exercées par les pères des prostituées nées dans les départemens, et par ceux qui ont servi de témoins pour l'acte de naissance de ces filles.
§ V. Observations tendant à faire connaître l'instruction que possèdent les prostituées, ainsi que les personnes qui appartiennent à leur famille.
§ VI. Quelques considérations sur l'état civil des prostituées.
§ VII. Professions exercées par les prostituées au moment de leur enregistrement.
§ VIII. Quel est le degré d'instruction des prostituées?
§ IX. Examen de cette question: Quel est l'âge des prostituées exerçant leur métier dans Paris, et depuis quel temps l'y exercent-elles?
§ X. Quelle est la cause première de la prostitution?
CHAP. II. MOEURS ET HABITUDES DES PROSTITUÉES.
§ I er . Opinion que les prostituées ont d'elles-mêmes.
§ II. Des sentimens religieux chez les prostituées.
§ III. Les prostituées, malgré leurs habitudes et leurs vices, conservent-elles quelque reste de pudeur?
§ IV. Tournure et caractère d'esprit des prostituées.
§ V. De l'habitude qu'ont certaines prostituées, de s'imprimer sur le corps des figures et des inscriptions.
§ VI. A quoi les prostituées passent-elles leur temps, dans l'intervalle de l'exercice de leur métier.
§ VII. Faux noms pris par la plupart des prostituées.
§ VIII. Malpropreté des prostituées.
§ IX. Les prostituées ont-elles un argot particulier?
§ X. Défauts particuliers aux prostituées.
§ XI. Bonnes qualités des prostituées.
§ XII. Des amans et souteneurs des prostituées.
§ XIII. Différentes classes qu'il faut établir dans la population des prostituées.
CHAP. III. CONSIDÉRATIONS PHYSIOLOGIQUES SUR LES PROSTITUÉES.
§ I er . Embonpoint particulier à beaucoup de prostituées.
§ II. Altération de la voix particulière à quelques prostituées.
§ III. Particularités que présentent les prostituées de Paris, sous le rapport de la couleur de leurs cheveux, de leurs yeux et de leurs sourcils.
§ IV. De la taille des prostituées de Paris.
§ V. Quelques mots sur l'état dans lequel se trouvent les parties sexuelles chez les prostituées; questions médico-légales qui s'y rattachent.
Etat de l'anus chez les prostituées.
Etat de la menstruation chez les prostituées.
§ VI. De la fécondation chez les prostituées.
CHAP. IV. DE L'INFLUENCE QUE PEUT AVOIR SUR LA SANTÉ GÉNÉRALE DES PROSTITUÉES L'EXERCICE DE LEUR MÉTIER.
§ I er . Considérations générales sur l'ensemble de ce chapitre.
§ II. Pertes utérines, tumeurs et abcès des grandes lèvres, fistules recto-vaginales, cancers de l'utérus.
§ III. Convulsions et affections spasmodiques observées chez les prostituées.
§ IV. Particularités relatives à l'aliénation mentale observée chez quelques prostituées.
§ V. Indication de quelques infirmités congéniales qui, bien que singulières, n'empêchent pas les prostituées d'exercer leur métier.
§ VI. Fréquence et nature des maladies générales et communes chez les prostituées.
CHAP. V. GÉNÉRALITÉS SUR LES MAISONS PUBLIQUES DE PROSTITUTION.
§ I er . Noms particuliers donnés à Paris à ces maisons, à des époques différentes.
§ II. Conditions principales exigées dans Palis pour toutes les maisons de tolérance.
§ III. Considérations sur l'existence des boutiques dans les maisons tolérées et dépendantes de ces maisons.
§ IV. Des lieux auprès desquels les maisons de tolérance ne peuvent s'établir.
§ V. Motifs pour lesquels l'administration n'accorde pas de tolérance pour une maison quelconque, sans le consentement du propriétaire.
§ VI. Des rues qui peuvent recevoir ou dont on doit éloigner les maisons tolérées.
§ VII. Inconvénient que peut avoir le rapprochement immédiat de deux maisons tolérées.
§ VIII. De l'agglomération de ces maisons sur certains points de la ville de Paris; avantages et inconvéniens qu'elle présente.
§ IX. Oppositions et réclamations des propriétaires et locataires contre l'existence et l'établissement, dans leur voisinage, de maisons de tolérance.
§ X. Désordres qui ont quelquefois lieu dans les maisons de tolérance.
§ XI. Projets présentés à l'administration pour l'organisation et la répartition, dans Paris, des maisons tolérées.
§ XII. Des changemens et mutations que les maisons tolérées éprouvent dans le cours d'une année.
§ XIII. Considérations importantes sur ce que l'on entend, en langage administratif, par maison de passe.
§ XIV. Quelques mots sur les établissemens désignés, en administration, sous le nom de maison à partie.
§ XV. Manière dont les maisons tolérées se sont trouvées réparties, dans Paris, à quelques époques différentes.
§ XVI. Du mouvement des prostituées.
§ XVII. Peut-on et doit-on reléguer les prostituées dans certains quartiers et dans quelques rues particulières d'une ville?
§ XVIII. Peut-on et doit-on obliger les prostituées à porter un costume particulier?
CHAP. VI. DE L'INSCRIPTION DES PROSTITUÉES SUR LES REGISTRES DE L'ADMINISTRATION.
§ I er . Notions historiques sur l'enregistrement des prostituées.
§ II. Manière dont on procède à l'inscription des prostituées, admirable sagesse de toutes les mesures prises par l'administration, dans cette grave et importante question.
§ III. De l'inscription des filles mineures sur les registres des prostituées; considérations sur cette question.
§ IV. De l'inscription des filles mineures appartenant aux enfans-trouvés ou orphelins placés par l'administration des hôpitaux civils de Paris.
§ V. Des réinscriptions.
§ VI. De la radiation des filles publiques qui renoncent à la prostitution.
Liste des prostituées rayées par décision ou d'office, depuis 1817 jusqu'à 1832 inclusivement.
CHAP. VII. DES PROSTITUÉES DANS LES DIVERSES POSITIONS OU ELLES SE TROUVENT.
Des dames ou maîtresses de maison.
§ I er . Variété des noms sous lesquels les maîtresses de maison ont été désignées chez nous, en différens temps et en diverses circonstances.
§ II. Ce qu'ont été et ce qu'ont fait primitivement les femmes qui composent cette classe particulière.
§ III. Des qualités que doivent avoir et que l'administration exige des dames de maison, pour bien conduire une maison publique de prostitution; formalités pour obtenir leur livret.
§ IV. De l'opinion que les dames de maison ont d'elles-mêmes; caractères et tournure de leur esprit; nombreux exemples de pétitions adressées par elles au préfet de police.
§ V. Manière dont les dames de maison recrutent les femmes dont elles ont besoin.
§ VI. Moyens que les dames de maison mettent en usage pour retenir sous leur dépendance les femmes qu'elles ont attirées chez elles; soumission et déférence qu'elles exigent; elles sont l'objet du mépris et de la haine de toutes les prostituées.
§ VII. Parures et objets d'habillemens que les prostituées soustraient quelquefois aux dames de maison chez lesquelles elles sont entrées; conduite de l'administration lorsque ces vols lui sont dénoncés.
§ VIII. Des pensionnaires que la plupart des dames de maison prennent chez elles.
§ IX. Des maris et des amans des dames de maison.
§ X. Des enfans des dames de maison.
§ XI. Quelques détails sur le caractère et la tournure d'esprit des dames de maison.
§ XII. Quelques particularités sur les domestiques des deux sexes des dames de maison.
§ XIII. Des chances de ruine et de fortune que présente la gestion d'une maison publique de prostitution; ce que deviennent les dames de maison qui quittent leur métier.
§ XIV. Définition d'une dame de maison.
CHAP. VIII. DE LA PROSTITUTION CLANDESTINE.
CHAP. IX. DE LA PROSTITUTION EXERCÉE DANS CERTAINES MAISONS GARNIES.
CHAP. X. DE LA PROSTITUTION FAVORISÉE PAR LES DÉBITANS DE VINS, LES ROGOMISTES, LES TENEURS DE CAFÉS, D'ESTAMINETS, ET AUTRES PETITS DÉBITANS.
CHAP.XI. DU STATIONNEMENT ET DU RACCROCHAGE SUR LA VOIE PUBLIQUE.
CHAP. XII. MANIÈRE DONT LES PROSTITUÉES DE PARIS SONT RÉPARTIES DANS LES DIFFERENS QUARTIERS DE LA VILLE.
CHAP. XIII. LES PROSTITUÉES DE PARIS CONSIDÉRÉES DANS LEURS RAPPORTS AVEC LA GARNISON.
CHAP. XIV. DE LA PROSTITUTION EXERCÉE HORS DES MURS DE PARIS ET DANS LE VILLAGES QUI L ENTOURENT.