L'année 1645

Pensionnaire, puis postulante à Port-Royal. - Soeur de Henriette-Thérèse [de Luynes], dite Mlle d'Albert

Conseiller provincial au auché de Magdebourg

Sacristain de la chapelle du Roi (1681). - Licencié en théologie à la Sorbonne

Professeur

Dame noble partie s'établir au Québec en 1669 comme "fille du roi", où elle épousa Jacques Miville

Compositeur italien

Evêque de Nocera (Campanie)

Comte. - Maréchal de France

Écrit aussi en italien

Écrivain et religieux. - Prévôt et professeur au collège d'Annecy, Haute-Savoie

Général

Théologien

Théologien anglican. - Anobli en 1603

Doyen de la cathédrale de Rochester (1625) puis de la cathédrale de Durham (1639)

Président aux enquêtes du Parlement de Paris (1638-1645)

Imprimeur-libraire ; imprimeur de Sa Majesté. - Fils aîné, associé puis successeur de l'imprimeur royal Christopher I Barker. Maître de la "Stationers'company" en 1605 et 1606. Seul imprimeur royal, il doit céder ce titre en 1616 à la suite de mauvaises affaires et ne le recouvre pleinement qu'en 1629, après une série de procès avec ses cessionnaires Bonham Norton et John Bill. Arrêté pour dettes en 1635, il meurt en prison en janv. 1645. Des publications paraissent encore sous son nom jusqu'en 1647

Jésuite

Originaire du Languedoc. - Homme de guerre, historien et amateur d'art

Vraisemblablement apparenté à l'imprimeur Jean Boucher, en activité de 1612 à 1641 environ à Paris, dont il reprendra l'adresse. Reçu maître le 26 oct. 1645 (sans mention fils de maître). Semble avoir également exercé l'imprimerie. Début juin 1649, fuit Paris pour échapper aux poursuites des commissaires, après la publication du "Discours sur la deputation du Parlement..." Arrêté le 17 oct. 1651 par le lieutenant civil au Châtelet pour impression de libelles favorables au prince de Condé ; emprisonné plus d'un mois d'après le "Factum publié pour Jean Boucher" fin nov. 1651. Un fils, Laurent I Boucher, reçu maître relieur en 1661

Écrivain politique. - A traduit de l'anglais. - Serait le frère du libraire de Rouen Jacques Cailloué (159.-1664)

Imprimeur-libraire ; imprimeur (-libraire) du collège (des Jésuites) (1660?-1693). - Peut-être d'origine romaine. Établi à Bourges dès 1645. En procès avec Jean Toubeau en 1656, la municipalité ayant défendu à ce dernier d'imprimer, au profit de Jean Cristo ; le différend est réglé en parlement par un partage des compétences. Dit âgé de 60 ans lors de l'enquête locale de déc. 1683. Décédé à Bourges en oct. 1693

À partir de 1691, travaille en association avec son fils Jean-Jacques Cristo qui lui succède en 1693

Autre(s) graphie(s) : Croÿ, Philippe de

Libraire. - Fils d'un orfèvre de Lyon ; gendre (déc. 1649) de l'imprimeur-libraire Irénée Barlet. Décédé entre le 13 août et le 22 oct. 1660. À cette date, sa veuve refusant de lui succéder, ses héritiers revendent son fonds à François Comba, Jean Girin et Guillaume I Barbier

A travaillé fréquemment en association avec Laurent Anisson à partir de 1656

Imprimeur-libraire ; imprimeur-libraire de Son Altesse Royale [le duc de Savoie]. - Fils de l'imprimeur-libraire de Chambéry Geoffroy Dufour. Dit âgé de 64 ans en sept. 1683. Également imprimeur en taille-douce

Travaille en association avec son frère Théodore Dufour de 1652 à 1668 environ sous la raison "Frères Dufour", puis avec son gendre Jean Gorrin, à partir de 1681

Autre(s) graphie(s) : Du Prée. - Variante(s) de prénom : Caspar. - Imprimeur des États de la province [de Limbourg] (1649). - Encore en activité en 1665. Veuve attestée en 1691

"Marchan [sic] libraire de Carcassonne" en 1645, il fait imprimer à Béziers l'"Histoire des comtes de Carcassonne" de Guillaume Besse. Décédé avant juin 1683, date du contrat de mariage de son fils Hercule Estradier, dans lequel il est qualifié de "marchand libraire de Béziers"

Imprimeur-libraire. - Fils de l'imprimeur-libraire de Rouen David I Ferrand. Établi en 1645 ou peu avant. Dit âgé de 55 ans en fév. 1670 (mariage de Jean I Oursel). La communauté des imprimeurs et libraires de Rouen le déclare "le plus ancien de tous les imprimeurs" en exercice en mars 1686. Dit âgé de 75 ans environ lors de son décès (sépulture Rouen, 23 déc. 1688)

Imprimeur-libraire ; à Quimper, imprimeur et libraire ordinaire du Roi et du diocèse

Imprimeur-libraire. - Fils de l'imprimeur-libraire parisien Nicolas Barbote. Attesté imprimeur-libraire à Paris dès 1621, il aurait peut-être été reçu maître avant 1618. Imprime de nombreux occasionnels jusque vers 1630. Figure au procès-verbal de visite des imprimeries parisiennes de fév.-mars 1644 ; emploie alors deux fils et une fille. Encore en activité en 1645

Imprimeur-libraire et graveur. - Gendre de l'imprimeur-libraire parisien Fleury (ou : Henry ; Henri) Bourriquant. En apprentissage pour quatre ans chez l'imprimeur-libraire parisien Denis Binet à partir d'août 1606. En 1628-1629, vend illégalement sur le Pont-Neuf ; le parlement de Paris lui enjoint, sans succès, de se retirer "au-dessus de Saint-Yves". Est finalement reçu maître le 30 mars 1634. En 1642-1643, publie plusieurs ouvrages relatifs aux décès du cardinal de Richelieu et de Louis XIII. Exerce peut-être également la gravure. A pour gendres le libraire parisien Jean d'Houry (époux de sa fille Madeleine) ainsi que l'imprimeur-libraire et relieur de Châlons-en-Champagne Hugues I Seneuze (époux de sa fille Jeanne), ce dernier ayant été son apprenti en 1643. À nouveau rappelé à l'ordre en 1643 et 1644 au motif qu'il exerce hors des limites de l'Université. Décédé le 18 avril 1645 (sépulture le 19 avril). Sa veuve, Dauphine Bourriquant, est alors attestée en sa succession, jusqu'à son décès en août 1647. Leur fils David Beauplet est reçu libraire le 29 août 1647 et exerce jusqu'en 1652 au moins

Libraire-relieur. - De confession calviniste. Reçu maître vers 1602. Décédé le 3 mai 1644 et inhumé au temple de Charenton, dit alors âgé de 69 ans ; une édition paraît encore sous nom en 1645

A travaillé en association avec Louis Périer de 1632 environ à 1643, puis avec sa propre fille Anne Bourdin, veuve de Louis Périer

Imprimeur ordinaire du Roi

A travaillé en association avec Jacques I Poinsot

Imprimerie-librairie

Imprimeur-libraire ; imprimeur de la ville et de l'hôpital royal Notre-Dame de Grâce. - Natif de Saragosse. Dit âgé de 55 ans en 1642. Son fils Diego II Dormer lui succède en 1645

Imprimeur de monseigneur illustrissime et révérendissime Charles de Lorraine, évêque et comte de Verdun ; imprimeur de Son Altesse (le duc de Lorraine). - Probablement fils de François Du Bois, imprimeur-libraire à Pont-à-Mousson, Toul, Saint-Mihiel, Verdun et Saint-Nicolas-de-Port. Établi en 1619, il exerce à Verdun et Saint-Mihiel. N'exerce plus qu'à Verdun après la suppression de la cour des Grands Jours de Saint-Mihiel par Louis XIII (oct. 1634). N'est plus attesté après 1645

Travaille fréquemment en association avec François Du Bois, jusqu'au décès de ce dernier, en 1629

Également colporteur. Se marie peu avant 1610. Exerce en même temps que son père l'imprimeur-libraire Antoine I Du Brueil à partir de 1612, et probablement aux mêmes adresses. Obtient le 3 oct. 1633 des lettres de colporteur qui sont confirmées le 23 mars 1645

Autre(s) graphie(s) : Du-Four. - Variante(s) de prénom : Geoffredus ; Geoffroi ; Geofray. - Imprimeur-libraire ; imprimeur-libraire de Son Altesse Sérénissime (ou : Royale) [le duc de Savoie] (1606). - Natif de Barreaux (Isère), dans le duché de Savoie. Semble avoir interrompu son exercice pendant quelques années à partir de 1615

A travaillé en association avec ses frères Pierre, Jacques et Humbert Dufour

À Castres, imprimeur ordinaire du Roi. - Originaire de Cahors. De confession calviniste. Invité à s'établir à Castres moyennant logement gratuit et pension annuelle, il rachète une partie de l'imprimerie privée de Guillaume Nauton(n)ier de Castelfranc (château de Lourmarié, près de Castres) avec l'argent des consuls de la ville de Castres (17 déc. 1604). En mai 1617, se réfugie à Montauban (Mathurin Bretin succède en juin 1617 à son imprimerie de Castres), avant de revenir en 1636 à Castres

Librairie. - Association formée par les libraires Jérôme Delagarde, Claude Prost, Jean-Antoine Huguetan, Pierre II et Claude II Rigaud, frères, pour la publication de traités latins in-folio. L'impression de ses publications est généralement confiée à Jacques Du Creux. La marque de la compagnie, au Rhône et à la Saône, gravée par L. Spirinx, est encore utilisée par le seul Jérôme Delagarde, de 1652 à 1663

Juridiction royale remontant à Saint Louis et établie à Paris, au palais, en 1645. Attestée de 1668 à 1785

Guilde de tireurs à l'arme

Hospice fondé par Antoine Rousseau et Barbe Deslandes. - Cette maison accueillit longtemps des enfants, avant de devenir une maison de retraite

Desservi de 1689 à 1964 par les Hospitalières de la Charité (de Beaune) ; de 1964 à 1988, par les Sœurs hospitalières de Sainte-Marthe (de Beaune)

Raison sociale fictive qui dissimule les impressions hollandaises des œuvres de Jost Van Den Vondel (1587-1679), d'après J. H. W. Unger, "Bibliographie van Vondels werken"

Ce petit monastère de Bénédictines fut fondé pour le service de l'Hôpital Saint-Jean de Montreuil-Bellay

Congrégation de droit diocésain fondée à Arras par Jeanne Biscot. En 1645, elle ouvrit la maison Sainte-Agnès pour l'accueil et l'éducation des orphelines, origine de la congrégation. Celle-ci fut fondée quelques années plus tard avec l'aide de saint Vincent de Paul

Académie dédiée à l'étude des lettres, de l'histoire et de la philosophie. - A compté parmi ses sociétaires Giambattista Della Porta, Giambattista Marino, Ascanio Filomarino, Francesco Maria Brancaccio

La Compagnie de la Nouvelle France est crée en 1627 par Richelieu. Elle reçoit le monopole du commerce de fourrures pour 15 ans. Mais elle ne peut faire face à ses engagements et doit céder ses privilèges à la Compagnie des Habitants en 1645.

Librairie. - Association formée par les libraires Jérôme Delagarde, Claude Prost, Jean-Antoine Huguetan, Pierre II et Claude II Rigaud, frères, pour la publication de traités latins in-folio. L'impression de ses publications est généralement confiée à Jacques Du Creux. La marque de la compagnie, au Rhône et à la Saône, gravée par L. Spirinx, est encore utilisée par le seul Jérôme Delagarde, de 1652 à 1663

Raison sociale fictive qui dissimule les impressions hollandaises des œuvres de Jost Van Den Vondel (1587-1679), d'après J. H. W. Unger, "Bibliographie van Vondels werken"