- Obéissance rendue au pape par Antoine de Bourbon, comme roi de Navarre. - Déplaisir qu'un ressent le roi d'Espagne. - Le souverain pontife envoie en France la bulle du concile, par l'abbé Nichet. - Mort de François II. - Charles IX lui succède. - Changement de gouvernement. - Puissance d'Antoine. - Ruses des Espagnols envers lui. - Les Espagnols et les Français élèvent, au sujet de la bulle, différentes difficuttés, et contraires les unes aux autres. - Nonciature de Commendon en Allemagne. - Pourparler de Commendon et du nonce Delfini avec l'empereur. - Ils portent sur ses instances par la diète protestante de Naumbourg; ses résultats. - Conférences de Commendon avec l'électeur de Brandebourg et les autres princes hérétiques et catholiques de la Germanie inférieure. - Sa mission auprès du roi de Danemark : il ne veut pas le recevoir. - Mission de Martineng auprès de la reine d'Angleterre, et de Canobé auprès de l'empereur de Moscow, l'un n'est pas reçu en audience, et à l'autre on refuse le passage. - Propositions de l'évêque de ne, nonce du pape, aux Suisses, et leurs réponses. - Election des cardinaux Moutave et du Puy pour légats du concile. - Promotion faite par le pape. - Accident remarquable au suje,t de l'ambassadeur Amulius. - Parmi les nouveaux promus il en choisit trois, Seripandi, Hosius et Simonetta, qu'il joint aux autres légats du concile. - Nouvelle réunion des protestants à Erfurt ; leurs desseins contre les catholiques et les Autrichiens. - Commendon se rend auprès du roi de Suède, dont il a reçu un sauf-conduit ; mais il lui défend de parler au sujet de son voyage. - Qualités du roi de Danemark et de Suède. - Proposition du nonce Delfini à différentes villes protestantes de la Germanie supérieure ; leurs réponses. - Traité secret qu'ils font avec Zanche et Sturm. - Disposition et enfin assentiment de l'empereur, des Français et des Espagnols à la bulle du concile. - Les officiers et les cardinaux de Mantoue et Seripandi se rendent à Trente. - Beaucoup d'évêques italiens et étrangers y arrivent. - Nouveaux dangers de la religion en France. - Légation du cardinal de Ferrare pour la France. - Arrivée a Trente du légal Hosius d'abord, et ensuite de Si-monella. - Ordres du pape portés par le second. - Le cardinal Altemps députe pour la même légation. - Différends soulevés, mats apaisés, au sujet de l'hubit des évêques et sur la place la plus distinguée des | rimais. - Nouveaux troubles au sujet de la religion en France.- Colloque de Poissy entre les docteurs catholiques et les hérétiques. - Conduite du légal, imputations et sa justification. - Ce qui arriva au sujet d'une nouvelle assemblée - On délibère sur l'ouverture du concile, et raison qui fit retarder jusqu'au 18 janvier. - Véhémence des Espagnols afin que le concile se déclarât sur-le-champ sur la continuation du synode précédent. - Rites universels des congrégations, dessessions et des réceptions faites aux orateurs. Décrets dressés dans la congrégation pour la première session. - Difficultés soulevées ensuite par quelques Espa-gnols contre les paroles du premier décret, à la proposition des légats. - Travaux de la première session. - Arrivée de différents ambassadeurs de Ferdinand, comme empereur et comme roi de Hongrie, et avec eux, de l'orateur portugais. - Controverses des ambassadeurs entre eux, et avec les cardinaux et les patriarches au sujet de la place la plus honorable. - De quelle manière elles furent apaisées. - Délibérations entre les Pères pour la seconde session, afin d'achever l'index des livres condamnables, de citer ceux qui y avaient intérêt, et d'inviter les héréti-iques en leur donnant un sauf-conduit. - Difficultés son-lfvées par les Espagnols et les Portugais sur Le dernier point. - demandes des orateurs de l'empereur, que l'on procède avec lenteur, surtout dans les décisions de foi. - Différents avis émis a ce sujet, et réponses qu'on y fit. - Dispute sur le titre du concile. - Seconde session, trouble qu'y causa la désunion qui s'éleva entre les orateurs du Portugal et de Hongrie. - Décrets arrêtés. - Faus-settes de Soave tant dans son récit que dans son discours, réfutées ça et la en différents passages, et en particulier au sujet de la prohibition des livres